Cinélatino 2018
30 ans de rencontres, 30 ans de cinéma d’Amérique latine… Les liens tissés au cours de ces trente ans entre les Toulousains et le festival seront au cœur de cette édition anniversaire à travers la programmation des coups de cœur du public suite à un vote organisé cet automne. Les liens entre les cinéastes latino-américains et Toulouse seront évoqués à travers une grande exposition retraçant l’histoire et les grands moments de Cinélatino. Des personnalités feront aussi le voyage pour évoquer leur lien intime avec le cinéma latino-américain, Nahuel Peréz Biscayart, comédien, Édouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs, Julie Gayet et Nadia Turincev, productrices fondatrices de Rouge International, Anne-Marie Métaillié, fondatrice des éditions Métaillié, et Serge Pey, poète d’action.
2018, c’est aussi l’anniversaire de 1968 et de la Quinzaine des Réalisateurs. Ce sera aussi l’année des femmes de cinéma du Chili, remarquées dans tous les grands festivals. La grande actrice Paulina García sera notre invitée d’honneur, vous pourrez la rencontrer tout au long du festival.
Plus d’infos sur www.cinelatino.fr
Cinélatino, Rencontres de Toulouse et la Cinémathèque de Toulouse proposent à l’occasion des 50 ans de la Quinzaine des Réalisateurs une séance spéciale de La primera carga al machete, film cubain de Manuel Octavio Gómez, présenté lors de la 1re édition de la Quinzaine en mai 1968. La séance sera accompagnée par Édouard Waintrop, qui présentera également l’ouvrage signé par Bruno Icher, La Quinzaine des Réalisateurs : les jeunes années 1967-1975, vendredi 23 mars à 18h à la librairie Ombres Blanches.
« La Quinzaine des Réalisateurs est née rebelle à une époque, juste après 1968, qui se voulait telle. Elle s’est voulu planétaire en un temps où l’on pensait qu’aller au-delà des frontières, c’était aller dans le sens de la fraternité universelle. Et surtout elle est née au moment où tous les cinémas du globe (ou presque) connaissaient des mues profondes, quand le Brésil nous donnait le Cinema Novo, et l’Italie il cinema nuovo, quand l’Amérique latine hispanophone une génération de réalisateurs “révolutionnaires” et talentueux, et l’Europe de l’Est une foison de talents sceptiques, et celle de l’Ouest des films révoltés. En un mot, la Quinzaine a fleuri quand le cinéma croyait que le monde allait changer. Pour le meilleur. »
Édouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs
Ne manquez pas également l’exposition
« Vive le cinéma salamandre ! 30 ans de cinémas latino-américains à Toulouse » présentée dans le hall de la Cinémathèque de Toulouse du 13 mars au 29 avril 2018.
