Kundun
Martin Scorsese. 1997. États-Unis. 137 min. Couleurs. 35 mm. VOSTF.
Encore un film de combat. Mais celui-là pour la sagesse. D’ailleurs, « kundun » peut se traduire par « océan de sagesse ». Loin de chez lui, loin de sa civilisation et privé d’Amérique, Martin Scorsese raconte l’histoire du dalaï-lama, adapte son récit autobiographique et livre un conte moderne inattendu dans la carrière du réalisateur. Juste ce qu’il faut de dialogues, juste ce qu’il faut de musique, la balade, loin du trip touristico-humanitaire, dresse le portrait d’un homme dont le destin a été fabriqué dès sa petite enfance. La chronologie est respectée et l’on oscille constamment entre rêve et réalité. Quelque part un film sur la quiétude qu’il serait vain d’expliquer car, après tout, la sérénité ça ne s’explique pas.