Les Statues meurent aussi – Les Sans-Espoir
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Les 150 ans de la Ligue de l’Enseignement
Les Statues meurent aussi
Alain Resnais, Chris Marker, Ghislain Cloquet
1953. Fr. 30 min. Numérique.
Comment, à partir d’un projet de documentaire sur l’Art Nègre, Resnais aboutit à un film militant. « Nous n’avions pas, au départ, l’idée de faire un film anticolonialiste et antiraciste. C’est naturellement que nous avons été conduits à poser quelques questions, qui ont valu au film d’être interdit. » Alain Resnais, 1961
Suivi de
Les Sans-Espoir (Szegénylegények)
Miklós Jancsó
1966. Hongrie. 88 min. DCP. VOSTF.
Budapest, 1869. Après la défaite de la révolution de 1848, le peuple est accablé par un pouvoir impitoyable, mais une poignée d’insurgés tente de relancer les soulèvements contre l’Empire austro-hongrois. « J’admire les films de Jancsó. En effet, je n’ai jamais vu avant autant de sensibilité et élégance dans les mouvements de caméra et dans l’adaptation dramatique. Le propos politique est très fort. La fin des Sans-Espoir est une des meilleures scènes finales de l’histoire du cinéma, je crois. » Martin Scorsese, 2010
À l’occasion des 150 ans de la Ligue de l’enseignement, la Cinémathèque de Toulouse consacre également une exposition aux affiches des ciné-clubs toulousains du 8 au 20 novembre.