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L’Opéra de quat’sous

Georg Wilhelm Pabst. 1931. Fr. 104 min. N&b. 35 mm.


Le film du jeudi



Londres, la guerre entre Mackie, prince de la pègre, et Peachum, roi des mendiants, après que Mackie a épousé en douce sa fille. Brecht, Kurt Weill, Pabst, pour un des plus grands premiers films parlants. Satirique, ironique, cynique. Quand la pègre, la police et la finance s’associent pour exploiter le monde. Le film fut tourné simultanément en deux versions, selon la pratique en cours à l’époque, par deux équipes d’acteurs, en français et en allemand. Deux versions originales, l’une en allemand, l’autre en français. C’est cette dernière, moins vue désormais que la version allemande, que nous vous présentons. En vedette : Préjean, Modot et Florelle. En acteur de complément : l’indispensable Antonin Artaud (1896-1948), essayiste, poète, dessinateur, comédien et inventeur du concept de « théâtre de la cruauté ». D’ailleurs, par « cruauté », il faut entendre souffrance d’exister et brûler sur les planches. Artaud adhère au surréalisme, rejoint le théâtre d’Alfred Jarry, comprend parfaitement Edgar Poe, joue dans le film à épisodes Surcouf, le roi des corsaires et se fait arrêter pour vagabondage et trouble de l’ordre public. Agitateur public numéro un, il laisse derrière lui une œuvre immense et labyrinthique aussi insaisissable que fascinante.

En partenariat avec la Cave Poésie à l’occasion des représentations, du 7 au 10 décembre 2016, de Moi, Antonin Artaud, j’ai donc à dire à la société qu’elle est une pute, et une pute salement armée… par la Compagnie Elektro Chok, d’après des textes d’Antonin Artaud.
Mise en scène et jeu : Alain Besset.

jeudi 08 décembre 2016, 21h00       Infos pratiques - Vente en ligne
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