Des oiseaux, petits et gros (Uccellacci e uccellini)
Pier Paolo Pasolini. 1966. It. 89 min. N&b. 35 mm. VOSTF.
Pasolini tournait pour la première fois avec Toto, le plus célèbre des comiques italiens. Et tout comme la corneille et le geai guidaient les deux Athéniens dans Les Oiseaux d’Aristophane, c’est ici un corbeau beau-parleur qui s’adresse à deux voyageurs, un père et un fils, qui errent sur les routes. Fieffé marxiste, le volatile les transforme en moineau et moinillon. Dialogues et situations burlesques et surréalistes, une joyeuse satire sociale de la société où l’on finit par apprendre le langage des oiseaux à force d’observation.