Quai des orfèvres
Henri-Georges Clouzot. 1947. Fr. 107 min. N&b. DCP.
Le music-hall et ses dessous, la PJ et ses coulisses. 1947, les sanctions du comité d’épuration sont levées. L’affaire Clouzot est classée et le cinéaste signe un retour triomphant avec ce polar. En fait de polar, Clouzot ne garde, une nouvelle fois, qu’une intrigue prétexte par ailleurs parfaitement maîtrisée – une jeune chanteuse se rend, contre l’avis de son mari jaloux, chez un producteur salace ; ce dernier est retrouvé assassiné et le mari soupçonné. Clouzot se désintéresse du whodunit : « J’ai voulu faire un film criminaliste et non policier », déclarait le metteur en scène.