Naissance de mille villages – Algérie année zéro – J’ai huit ans
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Regards croisés
Naissance de mille villages
Carlos Vilardebo
1960. Fr. 18 min. Coul. DCP.
1960 en Algérie. L’état déplace les paysans qui vivaient dans les villages de montagne et les regroupe dans les plaines au sein de centres, souvent très précaires, où une vie nouvelle commence. Des communautés se créent parfois, alors qu’ailleurs c’est la perte d’identité et la paupérisation qui s’installent.
Algérie année zéro
Marceline Loridan, Jean-Pierre Sergent
1962-1967. Fr. 30 min. N&b. DCP.
Les images de ce film, qui fut interdit en France et en Algérie, ont été réalisées au cœur du djebel mais aussi à Alger pendant les mois de novembre et décembre 1962. Algérie année zéro retrace les débuts de l’indépendance algérienne. La priorité est à la reconstruction du pays et pour Bruno Muel, opérateur du film et ancien appelé : « participer à un film sur l’indépendance était une victoire sur l’horreur, le mensonge et l’absurde ».
J’ai huit ans
Yann Le Masson, Olga Poliakoff
1961. Fr. / Tun. 8 min. Coul. 35 mm.
À partir de leurs dessins, des enfants algériens parlent de leur expérience de la guerre. Projeté clandestinement, saisi dix-sept fois et censuré pendant douze ans, un film majeur sur la guerre d’Algérie.
À raison d’un rendez-vous mensuel courant sur toute la saison, la Direction du patrimoine du CNC et la Cinémathèque de Toulouse croisent leurs archives et leurs regards sur un thème, un genre, une période… Cette saison sera consacrée au documentaire. Vaste domaine que nous n’aborderons pas par son histoire, son esthétique et ses indispensables, mais par le désir de montrer des films rares qui auront pour lien un goût de l’ailleurs – sa découverte et/ou sa défense. Cette programmation s’inscrit en écho à la création prochaine d’une Cinémathèque du documentaire.