Barberousse (Akahige)
Akira Kurosawa. 1965. Jap. 185 min. N&b. DCP. VOSTF.
En 1820, un dispensaire à Edo. « Les derniers instants de la vie d’un homme sont sublimes » annonce le médecin Barberousse à son disciple. Le ton est donné. Les atouts de la superproduction au service d’un mélodrame intimiste et humaniste. Point d’audace formelle dans cet indispensable monument mais un classicisme impeccable relayé par une attention maniaque portée aux détails. « Ne jamais détourner les yeux de la souffrance et de la mort » clame haut et fort ce sommet de carrière.