Au hasard Balthazar
Robert Bresson. 1966. Fr. / Se. 95 min. N&b. DCP.
Les films qu’il faut avoir vus 2017
Rythmées par l’andantino de la Sonate pour piano n°20 de Schubert, les tribulations d’un âne dans les Landes des années 1960. Un prétexte servant de géniale manière à la peinture des travers humains. L’âne Balthazar, figure de sainteté au doux regard, passe de main en main et observe les vices de l’humanité. Orgueil, luxure, ivrognerie et avarice. Le point de vue est inhumain, c’est celui de la bête, mais c’est d’une humanité crasse contaminée par le mal dont il est question. Aussi lumineux qu’épuré, un chef-d’œuvre.