Les chambres obscures d’Edgar Allan Poe
Depuis La Chambre scellée de David W. Griffith en 1909, cela fait précisément 110 ans que les récits d’Edgar Allan Poe sont au cinéma la source d’une inspiration sans cesse renouvelée. Avec des thématiques mêlant le fantastique et la science-fiction, des sujets aussi mystérieux que l’hypnotisme (La Vérité sur le cas de M. Valdemar, 1845), la réincarnation (Ligeia, 1838), le double (Le Portrait ovale, 1842), les demeures maudites (La Chute de la maison Usher, 1839), les animaux justiciers (Le Chat noir, 1843), la claustration (L’Enterrement prématuré, 1844), les réalisateurs ont trouvé en Poe un imaginaire sans fond. Et ils ne s’y sont pas trompés, les Jacques Tourneur, Louis Malle, Federico Fellini et autre Roger Corman, en reprenant récits ou nouvelles de l’écrivain américain. D’autres comme Francis Ford Coppola avec Twixt ou Tim Burton avec Sleepy Hollow ou Ladykillers ont revendiqué par touches plus ou moins subtiles leur attachement à l’univers de Poe, dont la mort subite, à l’âge de 40 ans, demeure encore aujourd’hui un mystère.
À partir des collections iconographiques de la Cinémathèque de Toulouse, retour sur les images et les figures qui ont marqué ces « histoires extraordinaires », ainsi qu’un focus sur les adaptations de Roger Corman à la Cave Poésie, partenaire du cycle autour d’E. A. Poe.
Entrée libre / Cinémathèque de Toulouse (hall)