Delicatessen
. Couleurs
Photographie léchée, décors et personnages de bandes dessinées, volonté d’un cinéma jubilatoire et fantasque, Caro et Jeunet : tout un monde. Une esthétique glacée et gentiment lugubre couplée à une forme de réalisme poétique. Les studios de la Universal visités un Carné à la main, Amélie errant encore dans les coursives du Nostromo. Un film atemporel, inquiétant et baroque, qui nous peint à l’humour noir et sépia la vie d’un immeuble brazilien en pénurie de viande. D’un côté, le boucher qui taille la bavette dans le vif du sujet. De l’autre, une organisation souterraine et végétarienne…