Casablanca
Michael Curtiz. 1942. États-Unis. 102 min. Noir et blanc. Numérique DCP. VOSTF
« As Time Goes By », Casablanca s’est imposé comme un classique incontournable. Qu’est-ce qui a fait que c’était le début d’un grand film ? Ses répliques devenues cultes ? Les dialogues étaient écrits au jour le jour sans véritable script. Est-ce parce qu’Ingrid Bergman ne savait pas de qui elle était censée être amoureuse ? Ou pour ce mélange d’idéalisme et de cynisme qui fait que Bogart finira par s’engager, moins par conviction que pour la beauté du geste ? Ou, comme l’écrivait Umberto Eco, parce qu’il y a tous les archétypes, parce que Casablanca est la citation de mille autres films, que chaque acteur y joue de nouveau un rôle maintes fois interprété. Et pourtant il reste unique.