Quatre nuits d’un rêveur | Les couleurs d’un chef op, Pierre Lhomme
Robert Bresson. 1971. France / Italie. 90 min. Couleurs. 35 mm
D’après la nouvelle de Dostoïevski, Les Nuits blanches, que Luchino Visconti avait déjà adaptée sous un titre éponyme et dont Paul Vecchiali vient récemment de donner une nouvelle et superbe interprétation avec Nuits blanches sur la jetée. Bresson ici, et la couleur, son deuxième film en couleurs. Bresson et son légendaire 50 mm, l’objectif le plus proche de l’œil humain. La vérité selon Bresson. Celle cachée des sentiments. Et pour la révéler : capturer les couleurs de la nuit. Sur les bords de la Seine, un jeune peintre empêche une femme de se suicider. Elle n’en pouvait plus d’attendre son amant. Ils se retrouveront durant quatre nuits. Discuter. Se souvenir et s’oublier. S’aimer peut-être.