Les Contes d’Hoffmann (The Tales of Hoffmann) | Les couleurs de l’auteur | Ciné 32, Auch
. Couleurs
Les Chaussons rouges avait assuré la renommée de Michael Powell et Emeric Pressburger. Avec cette adaptation de l’opéra d’Offenbach, ils allèrent encore plus loin, explosant les canons du film musical tout en explorant toutes les possibilités du Technicolor et en expérimentant une multitude d’effets spéciaux. Les Contes d’Hoffmann n’est effectivement pas une adaptation cinématographique de l’opéra d’Offenbach. Il est opéra. Un opéra tout court. Et un opéra visuel, comme on dit plus généralement « symphonie visuelle ». Un film qui reprend tous les artifices de la scène et les transcende par ceux de l’écran. Un film unique qui put émerveiller tant Cecil B. DeMille que Martin Scorsese, à qui l’on doit cette restauration à travers sa fondation – The Film Foundation –, ou le maître es zombies, George Romero. Attendant la belle Stella dans une taverne, Hoffmann se remémore trois grandes histoires d’amour qu’il a vécues auparavant et qui ont mal fini…
Avant-première de la version restaurée
La restauration des Contes d’Hoffmann a été dirigée par Martin Scorsese, Thelma Schoonmaker Powell et Ned Price, et finalisée par Warner Bros. Motion Picture Imaging (MPI) avec l’étalonneur Ray Grabowski, qui a travaillé auparavant sur les restaurations des Chaussons rouges et de Colonel Blimp, du même Michael Powell. Le matériel provient de la British Film Institute National Archive, et le film a été restauré par The Film Foundation et le BFI, en collaboration avec StudioCanal. Ressortie en salle en avril 2015, par Les Acacias Distribution.
