Programme 5 | La propagande de guerre soviétique à l’écran, 1939-1946
. Couleurs
Tchapaev est avec nous (Tchapaev s nami)
Vladimir Petrov
1941. URSS. 9 min. Noir & blanc. 35 mm. VO.
Sous-titrage informatique en français.
Provenance copie : Gosfilmofond, Moscou.
Avec Boris Babotchkine
Ce court métrage détourne le finale du célèbre film des années 1930 Tchapaev (des « frères » Vassiliev) en faisant revivre le héros mythique joué par Babotchkine. Ce combattant de la guerre civile s’adresse aux Soviétiques en leur rappelant la puissance militaire acquise depuis. Le portrait de Tchapaev est associé à des images documentaires illustrant les capacités et l’efficacité de l’Armée rouge.
Une parmi tant d’autres (Odna iz mnogikh)
Lamis Bredis
1943. URSS. 8 min. Noir & blanc. 35 mm. VO.
Sous-titrage informatique en français.
Provenance copie : Gosfilmofond, Moscou.
Ce film d’animation s’emploie à vilipender les citoyens soviétiques qui gaspillent l’énergie électrique alors que celle-ci est vitale pour les usines d’armement. Les admonestations restant sans effet, il faut passer à des mesures plus radicales. Le film cherche à associer les spectateurs à la dénonciation.
Chanson de Brinko (Pesnia o Brinko)
Maria Dobrova
1941. URSS. 3 min. Noir & blanc. 35 mm. VO.
Sous-titrage informatique en français.
Provenance copie : Gosfilmofond, Moscou.
Ce court métrage retrace en vers la trajectoire du célèbre aviateur Petr Brinko. Ses portraits sont juxtaposés par le biais d’un montage à des prises de vues de combats. Ce film-chanson apparaît comme une variante populaire des publications biographiques, mais accompagné de titres, il sert à inciter les spectateurs à chanter dans la salle.
Libération (Osvobojdenie)
Aleksandr Dovjenko
1940. URSS. 60 min. Noir et blanc. 35 mm.
Version russe, ukrainienne, polonaise, biélorusse. Sous-titrage informatique en français.
Provenance copie : Gosfilmofond, Moscou.
Ce documentaire est consacré à l’annexion de la Galicie par l’Union soviétique en 1939. Le réalisateur Aleksandr Dovjenko apparaît dans le film en tant que propagandiste et porte-parole de l’URSS. Le récit insiste sur le respect des langues vernaculaires, sur la reconnaissance des origines de la population de ces territoires et de leurs croyances religieuses par le pouvoir soviétique. Grâce aux réformes économiques et politiques, le chômage et les expropriations ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Le commentaire en off s’emploie à user de l’histoire pour justifier l’alliance séculaire entre les peuples russe, ukrainien et biélorusse.