Le Trésor d’Arne (Herr Arnes pengar) | Films restaurés
. Couleurs
Si Sjöström a écrit sur Le Vent son nom dans l’histoire du cinéma, Mauritz Stiller est resté comme le Pygmalion qui a perdu sa Galatée en répondant aux sirènes de Hollywood (alors que sa venue aux États-Unis fut un échec, Greta Garbo, qu’il découvrit et emmena avec lui, devint Divine). Il n’en demeure pas moins un maître du cinéma suédois muet. La preuve en images (une copie teintée avec le procédé Desmetcolor), avec ce drame historique dont le final ne laissa pas insensible Eisenstein (cf. Ivan le Terrible). Tirée d’un roman de Lagerlöf et visuellement inspirée des illustrations du peintre Edelfelt qui l’accompagnaient, l’histoire d’une jeune fille qui tombe amoureuse d’un mercenaire évadé de prison qui a participé au massacre de sa famille…