Le Jardin d’Allah (The Garden of Allah) | Les couleurs du spectacle (le Technicolor)
. Couleurs
Après plusieurs essais les années précédentes, Becky Sharp, réalisé par Rouben Mamoulian en 1935, ouvrit le bal du Technicolor trichrome (rouge, vert, bleu) dans le long métrage. Et comme toute innovation au cinéma, elle devait tenter d’autres metteurs en scène et surtout d’autres producteurs. Ici c’est Selznick, le futur monsieur Autant en emporte le vent, qui veut juger du potentiel du nouveau procédé. Et il ne sera pas déçu. Si Le Jardin d’Allah est une sorte de crash test public du Technicolor, visant à le pousser dans des limites extrêmes, il reste encore aujourd’hui un des films les plus hallucinants de l’histoire du cinéma. Délirant et somptueux. Une histoire aussi incroyable que ses couleurs sont irréalistes. Ou la rencontre dans le Sahara d’un moine défroqué et d’une femme qui cherche des réponses dans le désert…
Précédé de
Two-Color Kodachrome
Test Shots n° III
John G. Capstaff
1922. Etats-Unis. 8 min. Couleurs. 35 mm.
Provenance copie : George Eastman House, Rochester.
Tests couleurs de Kodachrome avec les stars de l’époque : Mae Murray, Hope Hampton ou Mary Eaton.