Arènes sanglantes (Blood and Sand) | Les couleurs du spectacle (le Technicolor)
Rouben Mamoulian. 1941. États-Unis. 123 min. Couleurs. Numérique DCP. VOSTF
Ascension, passion et chute d’un matador. Rouge sang sur sable gorgé de soleil, le Technicolor fait de l’œil à l’habit de lumière. Il le revêt et dès lors nous éblouit. Mais c’est pour mieux nous manœuvrer et quand entre en lice Rita Hayworth, l’estocade n’est pas loin. Mais que faire ? Sa chevelure rousse passée au feu du Technicolor nous aveugle comme une muleta. On le sait, la mort s’y est enroulée. Qu’importe, on s’y love comme dans une couverture un matin d’hiver. C’était un linceul. Juan suit les traces de son père. Comme lui, il veut devenir matador, et le sera. Il aura la gloire. Il épousera Carmen, son amour de toujours. Mais il tombera aussitôt sous le charme de la Dona Sol et connaîtra le vertige de la danse macabre qu’il menait jusque-là avec les taureaux.
Précédé de
Red Hair
Clarence Badger
1928. États-Unis. 2 min. Couleurs. Numérique DCP.
Provenance copie : Library of Congress, Washington.
Un extrait et test de Technicolor tiré de La Belle aux cheveux roux avec la « It Girl » de l’époque : Clara Bow les cheveux teints en roux pour l’occasion.