Tiger | La Légende des sept vampires d’or
. Couleurs
Tiger
Jacob Chelkowski
2014. Pologne. 12 min. Numérique. VO. Sous-titrée en anglais.
Avec Michalina Olszanska, Maksymilian Ceron
« Tom est un jeune cadre dynamique comme tant d’autres. Chaque soir lorsqu’il rentre chez lui, l’attend son mignon petit chat. » Extrême polémique. Aucun doute que le Tiger de Jacob Chelkowski devrait diviser. Certains seront charmés par le concept et la sensualité du film, d’autres le rejetteront en bloc. Mais il est certain que tous s’interrogeront sur la finalité de la démarche, et on ne va sûrement pas reprocher à un film de faire réfléchir.
Première française
La Légende des sept vampires d’or
(The Legend of the Seven Golden Vampires)
Roy Ward Baker
1974. Grande-Bretagne / Hong-Kong. 83 min. Couleurs. 35 mm. VOSTF.
Avec David Chiang, Peter Cushing, Julie Ege, Shen Chan, Szu Shih
Contrairement aux intégristes de la manif pour tous, j’ai toujours été pour la mixité. Et ce probablement depuis ce jeudi 13 février 1975, date exacte où je découvrais au cinéma de Parly 2 (qui a rendu l’âme en juin 2014) La Légende des sept vampires d’or de Roy Ward Baker, peut-être le bis mixte le plus cinglé de l’histoire du cinéma bis mixte. Soit une coproduction Shaw Brothers / Hammer films. Donc, en toute logique, des ghoules dentées contre des as du kung fu ! Avec atmosphère de sérial déjanté /ultra-colorisé, ses vampires sautillant dans la lande (vision à la fois grotesque et terrifiante), son Peter Cushing Van Helsing-ant (son fonds de commerce) et son David Chiang (le mec de La Rage du tigre mec !) asiatique (forcément !), cette déjanterie pelliculée – même si elle a pris son sacré coup de kitsch – restera dix mille fois plus poétique à mes yeux qu’une baston de Transformers, qu’une branlette (sous cape) de Batman ou que de n’importe quel avatar d’Avatar.
Christophe Lemaire