In Passing | Théâtre de sang

. Couleurs

Extrême Cinéma 2014

In Passing
Alan Miller
2013. États-Unis. 5 min. Numérique.
Sans dialogue.
Avec David Trice, Dana Lyn Baron
« L’amour, la mort, le suicide… Au sommet de la plus haute tour de la ville, deux personnes s’apprêtent à faire le grand saut.»
Extrême romantisme. Souvent (trop souvent?), le court métrage n’a vocation qu’à être une savoureuse anecdote, une histoire dont la simplicité n’a d’égal que l’efficacité, et qui se déguste comme une friandise. Et lorsque, comme pour In Passing, cela est fait avec talent, c’est un vrai plaisir. Images aériennes, légèreté de la réalisation, attraction terrestre et attirance des cœurs : impossible de ne pas être séduit.

Théâtre de sang (Theatre of Blood)
Douglas Hickox
1973. Grande-Bretagne. 104 min. Couleurs. 35 mm. VO. Sous-titrage informatique en français.
Avec Vincent Price, Diana Rigg, Ian Hendry, Jack Hawkins, Harry Andrews
Découvrir Théâtre de sang aura été un long parcours de frustration ! Fasciné par l’incroyable affiche française (que j’espère ici reproduite),  je voulais absolument voir ce film d’horreur anglo-saxon de Douglas Hickox (le papa d’Anthony) au pitch dément : un comédien de théâtre assassine un à un des critiques en s’inspirant des meurtres des tragédies shakespeariennes. Interdit aux moins de 13 ans dans un premier temps, le visa de censure releva l’interdiction à 18 ans deux jours après la sortie du film. Étant largement mineur à l’époque, je dus attendre une putain de poignée d’années pour découvrir Vincent Price dans le meilleur rôle de sa longue carrière dans le fantastique. Et surtout celui où il peut enfin justifier son cabotinage. Mon rêve : voir un remake où un réalisateur de film d’horreur français dégomme les critiques de Télérama, des Inrocks et des Cahiers du cinéma en s’inspirant des scènes gores de ses propres films. Si un producteur est intéressé, je suis prêt à l’écrire !

Christophe Lemaire