Le Fantôme qui ne revient pas (Prividenie, kotoroe ne vozvrachtchaetsa)
. Couleurs
Un film unique, bizarre et inattendu, ainsi que le définissait Raymond Borde en 1970 dans Midi-Minuit Fantastique. Dans un pays dominé par les derricks de pétrole, un ouvrier croupit derrière les barreaux, condamné pour s’être révolté contre la tyrannie des trusts. Son nom : matricule 479. Son obsession : la révolution. Figure emblématique du mouvement ouvrier, même en prison, il représente une menace pour les autorités qui voudraient bien s’en débarrasser. Pour cela, le directeur de la prison décide de lui accorder, selon un règlement oublié, un jour de liberté pour revoir sa famille… Un film qui ne ressemble à rien de connu, alliant tout l’art du montage soviétique à un fantastique kafkaïen quasi surréaliste.
Mathieu Bézian – basse électrique, amplifications, Fuzz, machines et drones
Pascal Bonnefous – saxophone
David Persoglia – percussions
Mathieu Bézian développe à l’adolescence une passion bizarre pour les musiques lourdes, bruyantes et distordues. Au fil du temps, il pratique la basse et la guitare en utilisant systématiquement fuzz, overdrive et distorsion, et devient de fait spécialiste dans la torture d’amplificateurs et les essais de résistances de haut-parleurs. Fondateur des Junkyard Birds, groupe de rock réputé pour ses prestations très « sonores », sa collaboration avec VX69 (des Punish Yourself) au sein de 1969Wasfine et Pinball Lizard & the Acid Kings lui ouvre de nouveaux espaces soniques grâce à l’utilisation massive de synthétiseurs analogiques et autres boîtes à bruits.