Nuit de clôture
. Couleurs
10 heures de projection non-stop pour un voyage au bout de la nuit. Des films longs, des films courts, des bandes annonces, quelques surprises, une remise de prix et bien sûr de tardives nuisances sonores. Un gargantuesque programme où le sabreur manchot croisera la route d’un fameux psychopathe au masque de hockey. Quant aux hommes préhistoriques, trop occupés à mener leur guerre du fer, ils ne verront guère la fin du monde arriver alors que sur le campus sévit un tueur en série nommé Cendrillon. En bout de course un petit déjeuner offert aux survivants.
Remise du prix du meilleur court métrage par le jury étudiant Extrême Cinéma
Carte blanche au festival Hallucinations Collectives
Detention
Joseph Kahn
2011. États-Unis. 93 min. Couleurs. Numérique. VOSTF.
Avec Josh Hutcherson, Shanley Caswell, Dane Cook, Spencer Locke, Aaron David Johnson
Adolescente paumée, Riley tente de survivre à la pression quotidienne d’un lycée complètement azimuté et frappé par un tueur tout droit échappé d’un authentique slasher. Mais l’établissement recèle aussi d’autres secrets… Un ouragan de couleur et de musique pop mélangeant voyage dans le temps, slasher et teen-comedie. Premier véritable film hommage aux 90’s, Detention vous attrape dès les premières secondes pour ne jamais vous lâcher. Vous en ressortirez lessivé… mais surtout heureux !
Séance présentée par Benjamin Leroy
La Rage du tigre (San duk bei do)
Chang Cheh
1971. Hong-Kong. 102 min. Couleurs.
35 mm. VOSTF.
Avec David Chiang, Ti Lung, Ching Lee,
Ku Feng, Sing Chen
Piégé par un serment, Lei Li, un jeune sabreur justicier doit se trancher le bras devant témoin et renoncer aux métiers des armes. Devenu serviteur dans une auberge, il subit sans broncher toutes les humiliations jusqu’à l’arrivée de Feng, un autre sabreur héroïque. L’heure de la revanche a enfin sonné. Vengeance, violence et homosexualité pour l’un des films de sabre les plus paroxystiques jamais produits. Où quand le maître Chang Cheh se réapproprie les codes du wu xia pian pour donner libre cours à ses obsessions sadiques.
Vendredi 13 (Friday the 13th)
Sean S. Cunningham
1980. Etats-Unis. 95 min. Couleurs. 35 mm. VOSTF.
Avec Betsy Palmer, Adrienne King, Harry Crosby, Laurie Bartram, Mark Nelson
Autour du camp de vacances de Crystal Lake, un tueur fou assassine sauvagement tous les moniteurs qui lui tombent sous la main. Fils illégitime du Halloween de John Carpenter et de La Baie sanglante de Mario Bava, Vendredi 13 allait planter définitivement les bases du slasher et devenir en outre une profitable franchise avec pas moins de neuf suites et un remake. Basé sur la répétitivité des meurtres, affublé d’une morale un rien conservatrice, à revoir aujourd’hui, Vendredi 13 fait figure d’ancêtre. Un papy très en forme venu sermonner ses petits-enfants sur les dangers du Champomy.
Film interdit aux moins de 16 ans à sa sortie
Ironmaster, La guerre du fer (La guerra del ferro)
Umberto Lenzi
1983. Italie. 90 min. Couleurs. 35 mm. VF.
Avec George Eastman, Sam Pasco, Elvire Audray, William Berger, Jacques Herlin
Vud, un homme préhistorique va trouver, sur les flancs d’un volcan en irruption, une matière inconnue et très dure (le fer) qu’il va utiliser pour fabriquer des armes. De retour dans sa contrée, il ne songe plus qu’à se venger de son humiliant exil. Perruques mal ajustées, culturistes imberbes, élocution contemporaines parfaites, hommes singes aux costumes approximatifs, la vision de la Préhistoire selon Umberto Lenzi, réalisateur de cet incroyable Guerre du fer a de quoi laisser pantois. Un comble quand le metteur en scène essaie justement de se démarquer sans honte aucune de La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud. À moins que ce ne soit de Conan le Barbare, autre grand succès de l’époque. Allez savoir ! Toujours est-il qu’à force de copier on finit bon dernier de sa classe tout en sachant que ce sont les éléments les plus infréquentables qui ont le plus de succès avec les filles.
Ciné-concert de clôture
Jalousie et folie
1907. France. 8 min. Noir & blanc. 35 mm. Muet.
Un mari jaloux et trompé sombre dans la folie et là c’est le drame…
La Nouvelle Secrétaire
France. 9 min. Noir & blanc. 35 mm. Muet.
L’arrivée d’une nouvelle secrétaire déclenche les ardeurs de son patron.
Messe noire
1928. France. 6 min. Noir & blanc. Numérique DCP. Muet.
Réception et initiation au culte satanique d’une néophyte. Un régiment de femmes nues s’humilie avant de s’adonner à une messe noire qui implique des moments de subjugation et de vampirisme. Sans commentaire…
Séance accompagnée par Clark et Kimberley
Clark et Kimberley
Dissidents du groupe électro-punk Keupon Des Bois, Clark et Kimberley forment un combo minimaliste pour le moins incontrôlable qui aime jouer fort. Très fort. Si l’une maltraite avec dextérité une basse aux accents saturés, l’autre a abandonné tout espoir de mélodies et cherche en vain la définition du mot musique dans la modulation de fréquence et la synthèse soustractive. L’aléatoire résultat devrait avoisiner l’essai supersonique en forme d’offrande au Dieu Distorsion.