Konga
John Lemont. 1961. Grande-Bretagne / États-Unis. 90 min. Couleurs. 35 mm. VF
Il y eut King Kong pour l’époque primitive et Godzilla pour l’ère atomique. L’un s’emmêlait les pieds au sommet de l’Empire State Building, l’autre piétinait la moitié de Tokyo. Difficile de se faire une place entre ces deux monstres. Konga tenta sa chance en lançant un chimpanzé génétiquement modifié à l’assaut de Big Ben. Mais Konga est un fils indigne qui dévoile de trop l’homme sous les coutures du monstre. Et ce qui fait son effet quand Marlène Dietrich porte le costume de gorille (Blonde Venus) ne fonctionne pas dans le film d’animaux géants. Les effets spéciaux ratés auront eu raison de Konga. L’histoire partait pourtant bien, mêlant sérum de plantes carnivores et savant fou hypnotisant un singe pour se venger de ses confrères… Konga est certainement un nanar. On peut s’en amuser. On a de la sympathie pour lui parce qu’il révèle littéralement l’homme sous la peau de l’animal.