Sueurs froides (Vertigo)
. Couleurs
« Aucune gouttière, aucun peignoir rouge, aucun séquoia, aucun tailleur gris, aucune rue de San Francisco n’ont vraiment existé à l’écran depuis Vertigo. Aucun film, en effet ne ressemble à celui-là », écrivait Serge Daney. Vertigo est devenu un objet de culte. Une parfaite machine. Une histoire de machination. Et un cinéma de la machination, où le cinéaste embarque et déroute le spectateur, livrant finalement deux films en un. Un pur chef-d’œuvre. James Stewart, ancien flic sujet au vertige, est chargé par un ami de filer sa femme…