Belle de jour
Luis Buñuel. 1966. France. 105 min. Couleurs. 35 mm
À la vie comme à l’écran Catherine Deneuve porte du Yves Saint Laurent, mais, du réel à la rêverie, de Séverine à Belle de jour, c’est pour mieux se dénuder. C’est que Buñuel a donné le jour à un film qui ne cesse de se dérober. L’histoire d’une petite bourgeoise frigide qui va au bordel comme d’autres chez un psy. Séverine dans son giron devient Belle de jour au boxon. Séverine, l’épouse irréprochable, fantasme, se fait fouetter, violer, maculer de boue. Belle de jour, la putain intimidée, devient le fantasme.