Paris, Texas
Couleurs
L’homme erre dans le désert. Longtemps. Au point d’en oublier qui il est. Pour oublier qui il était. Il s’appelle Travis. Il a un fils. Il n’arrive pas à oublier qui il n’est plus. Retrouver le fils, partir à la recherche de la mère. On se souvient de Nastassja Kinski derrière le miroir sans tain d’un peep-show. On se souvient du thème musical mélancolique de Ry Cooder, redondant, obsessionnel. Comme une histoire d’amour finie que l’on n’arrive pas à achever.