Au cœur de la nuit (Dead of Night)
Couleurs
Un film à sketches façon Décaméron crème anglaise pour variations paranormales. Élégant dans sa coupe classique et inquiétant dans les plis. Tout britannique. Cousu comme un épisode de La Quatrième Dimension avant l’heure, ses accents surréalistes en font surtout un des films favoris de Buñuel. Un film comme on se raconte des histoires dans une maison abandonnée éclairée à la flamme vacillante d’une bougie. On frissonne. Un courant d’air et on se retrouve au cœur de la nuit. Et on comprend alors que c’est un ventriloque qui parle à notre place… Et on ne regardera plus Tatayet avec les mêmes yeux.