Atomic Cyborg (Vendetta del futuro)
. Couleurs
Ha ! qu’il était bon le temps où le cinéma bis transalpin inondait les salles d’affiches qui promettaient plus que n’en montrait le film. Qu’il était doux le temps où les Castellari, D’Amato, Deodatto et autres démarquaient les hits du box office ricain. Sur l’affiche d’Atomic Cyborg, un guerrier body-buildé façon 80’s met bien en avant sous nos mirettes ébahies son bras bio-mécanique. Pourtant, si Atomic Cyborg surfe sur le succès planétaire du Terminator, il s’en démarque par une intrigue moins servile qu’il n’y paraît. Paco Queruak, notre cyborg, échappe à ses créateurs, les cadres d’un consortium industriel, se réfugie au fin fond du désert de l’Arizona, castagne des routiers pas sympas, s’amourache de la patronne d’un boui-boui et élimine les tueurs lancés à ses trousses. Un soupçon de Blade Runner, un zeste d’écologie, des poursuites, des brouettes de bourre-pifs et un évident savoir-faire saupoudré de dialogues que n’aurait pas renié André Breton. Le tout présenté ici dans une copie vintage avec rayures d’époque.