La Maladie de Hambourg (Die Hambourger Krankheit)
. Couleurs
Ils tombent comme des mouches et se recroquevillent en position fœtale. Un à un. Victimes d’une mystérieuse maladie qui se répand dans tout le pays. Le gouvernement réagit brutalement, stigmatise comme il se doit les populations immigrées, déploie ses forces de l’ordre. Camps de quarantaine. Vaccinations. Désinfections. Rien n’y fait. La maladie progresse et permet à Peter Fleischman de pointer du doigt cette nouvelle société allemande de la fin des années soixante-dix, son racisme et la toute puissance de son état. Ça c’est l’évidence même. La Maladie de Hambourg analyse les conséquences d’une épidémie dans une société policée. Ironique, mordant et lucide. Jamais débâcle humaine n’a été aussi inspirée.