Terminator (The Terminator)
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Quiconque n’aime pas Terminator n’aime pas le cinéma… Et pourtant, quand on parle de Terminator, les gens pouffent. La faute à un final en TOR, la faute au bodybuildé désormais indéfendable sénateur conservateur de Califormie… Et pourtant, ce film est un chef-d’œuvre, un modèle de montage, de tension dramatique, à enseigner dans les écoles de cinéma. Ce film a 25 ans mais il transcende le temps. L’histoire repose sur le fondement de notre civilisation occidentale : Sarah Connor est la Vierge Marie et elle va enfanter le sauveur de l’Humanité mais elle ne le sait pas encore, et se méfie de Kyle-Joseph, venu du futur pour le sauver d’un cyborg envoyé pour exécuter la sentence d’un Hérode désincarné. La lutte est inégale dès le départ. La machine apparaît comme une statue grecque et contemple la Cité des Anges. L’homme, lui, s’écrase dans une ruelle pouilleuse… Le mythe chrétien est là, mais de nos jours et à Los Angeles. Sarah est une femme, elle est juste une modeste serveuse dans un snack pourri. Elle devient une guerrière. Elle accepte son destin. Elle n’est rien et devient tout. Elle est à l’image de chacun de nous. Nous sommes tous des Sarah Connor…