Mélodie pour un tueur (Fingers)
James Toback. 1978. États-Unis. 90 min. Couleurs. Numérique DCP. VOSTF.
Le film du jeudi
La politique des auteurs a quelque chose d’injuste. Sa pratique force souvent l’abandon d’un bon nombre de cinéastes, et donc de leurs films, faute de ne pas avoir su s’imposer au sein d’un sérail. Témoin : James Toback et son Mélodie pour un tueur dont la moindre des qualités est d’entretenir une évidente filiation avec des œuvres urbaines comme Mean Streets ou Taxi Driver. Toback, dont c’est ici le premier film, travaille dans la veine scorsesienne. Il filme les espaces restreints, utilise la musique pour réguler son tempo et use tout aussi bien que le grand Martin de la présence d’Harvey Keitel, absolument parfait en pianiste recouvreur de dettes. Bienvenue à New York. Là où les âmes damnées ne voient jamais le soleil.
En partenariat avec l’ACREAMP dans le cadre du dispositif Jeunes et Lycéens au cinéma en Midi-Pyrénées
