Berlin Alexanderplatz – Épisodes 8 et 9
Rainer Werner Fassbinder. 1980. RFA / Italie. 894 min. Couleurs. 35 mm. VOSTF.
13 épisodes, 1 épilogue, plus de 15 heures de projection pour un voyage au bout de la nuit. Mais d’abord c’est avant tout une œuvre littéraire d’Alfred Döblin qui décrit la déchéance d’un petit malfrat durant les dernières années de la République de Weimar à Berlin. Fassbinder s’y reconnaît pleinement. Son adaptation n’en sera que plus précise. Chaque épisode est un chapitre et chaque scène doit être tournée en deux prises. Sur le tournage, la tension monte. À l’écran, c’est le chaos économique et social. Plus qu’une série TV, mieux qu’un téléfilm fleuve, une expérience unique sous la forme d’un vrai film de cinéma. Certainement un des plus longs de l’Histoire.
Épisode VIII : Le Soleil chauffe la peau, la brûle parfois (Die Sonne wärmt die Haut, die sie manchmal verbrannt, 58 min.)
Épisode IX : À propos de mille lieues qui séparent le grand nombre du petit nombre (Von Ewigkeiten zwischen den Vielen und den Wenigen, 58 min.)