Samedi soir, dimanche matin (Saturday Night, Sunday Morning)
Karel Reisz. 1960. Grande-Bretagne. 98 min. Noir & blanc. 35 mm. VO. Sous titrage informatique en français.
Si les cinéastes de la Nouvelle Vague anglaise parvenaient si bien à décrire un morne quotidien, ils le devaient en partie à l’excellence de leurs jeunes comédiens. Samedi soir, dimanche matin ne déroge pas à la règle. Pour son premier grand rôle, le jeunot Albert Finney en impose méchamment. Espiègle, fougueux et impulsif, les femmes se l’arrachent et lui refuse de grandir. No future ! Reisz enserre alors son personnage dans une poésie charbonneuse et propose une balade dans un Nottingham industriel, avec le meilleur guide qui soit, l’imprévisible Finney.