Picpus
Richard Pottier. 1942. France. 95 min. Noir & blanc. 35 mm.
Le cinéma policier français (partie 1)
Alors que l’on déménageait Madame Dumont, on découvre un cadavre dans son armoire. Plutôt mystérieux. Et qui dit énigme mystérieuse, dit commissaire Maigret. Il est en vacances mais on le rappelle illico. C’est Albert Préjean qui s’y colle, la pipe entre les dents comme il se doit. L’affaire semble tordue et recèle encore quelques cadavres en son placard. Aussi Maigret aura-t-il fort à faire, surtout avec les seconds couteaux, personnages secondaires qui font toujours le charme du cinéma français. Il y a là Jean Tissier, Noël Roquevert et Pierre Palau. Bref, la crème de la crème. Quant à Préjan, il incarne un Maigret énergique, étonnamment proche du Sherlock Holmes interprété par Basil Rathbone. De son côté, le versatile Richard Pottier rythme de belle manière une adaptation écrite par Georges Simenon en personne. Après tout on n’est jamais si bien servi que par soi-même.