Cyclone à la Jamaïque (A High Wind in Jamaica)
Alexander Mackendrick. 1965. États-Unis / Grande-Bretagne. 103 min. Couleurs. Numérique DCP. VOSTF.
La séance du dimanche
Les terribles pirates du Capitaine Chavez à l’abordage. Le butin n’est pas celui qu’ils espéraient. Cyclone à la Jamaïque, ou pirates et bambins. Aux commandes du vaisseau, le génial Alexander Mackendrick aussi à l’aise dans la comédie satirique (L’Homme au complet blanc), le polar noir très noir (Le Grand Chantage) et le film d’aventure. Anthony Quinn trouvait là un de ses meilleurs rôles en interprétant le débonnaire forban Chavez. Hissez le pavillon noir ! À hauteur d’enfant, Mackendrick observe avec sens du détail et drôlerie le quotidien des flibustiers. Ce qui n’aurait dû être qu’un banal film de pirates se transforme alors en un voyage initiatique de toute beauté aussi insouciant que dramatique. D’ailleurs, si l’on pense au grand Stevenson, on n’aura pas tout à fait tort.
Dès 10 ans