La séance de Gilda prévue le vendredi 25 avril à 18h30 aux Abattoirs est annulée.
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Salut l’ami, adieu le trésor (Chi trova un amico trova un tesoro)
Sergio Corbucci. 1981. Italie / États-Unis. 108 min. Couleurs. 35 mm. VOSTF.
Extrême CinémaThèque
Des pirates tout de cuir vêtus, des militaires japonais qui se croient toujours en guerre, des cannibales, du soleil, des cocotiers, des filles sexy, des stéréotypes par brouettes, de la musique reggae, un perroquet trop bavard, une rocambolesque chasse au trésor et bien sûr des mornifles, des baffes et des calottes comme s’il en pleuvait. La marque de fabrique du tandem Terence Hill et Bud Spencer. Ces deux-là ont collaboré sur pas moins de dix-sept films entre 1967 et 1994. Le meilleur, On l’appelle Trinita (1970), y côtoie souvent le pire comme en témoigne Petit papa Baston (1994). Avec Adieu l’ami, salut le trésor, le tandem mythique s’offre des vacances au soleil. Brillant réalisateur de western spaghetti, Sergio Corbucci prend la caméra et patronne tant bien que mal le duo. L’humour est lourdingue et les séquences d’action accélérées pour faire rire les bambins. Il n’empêche qu’il se dégage de tout ça un exotisme naïf, un rien vulgaire, il faut bien le reconnaître, et une insouciance aujourd’hui totalement disparue des écrans. Dès lors, Salut l’ami, adieu le trésor agit pour les uns comme une formidable madeleine de Proust et pour les autres comme un défi au bon goût cinéphile. Dans tous les cas, inutile de bouder son plaisir, surtout quand on sait qu’ici le coup de poing vertical sur la tête s’apparente à une forme d’art à part entière.