The Fireworks Woman
Wes Craven. 1975. USA. 64 min. Coul. DCP. VO.
Le divin Marquis de Sade selon Wes Craven. Cela pourrait prêter à sourire et pourtant entre l’implacable La Dernière Maison sur la gauche et le singulier La Colline a des yeux s’est immiscée cette étonnante « femme feux d’artifice ». Un porno. Un vrai. Réalisé par un Wes Craven couvert de dettes suite au financement aventureux de son premier long métrage. Angela et Peter sont frère et sœur. Ils s’aiment. Rongé par la culpabilité, Peter s’engage dans les ordres et Angela multiplie les aventures sexuelles. Angela : Craven en fait sa Justine et la dépose, au gré de ses névroses, entre les mains d’un couple sadomasochiste ou encore celles d’un pêcheur brutal. Fantasmes baroques et délicieuses étreintes s’emmêlent et se démêlent. Désir, abandon, solitude et sperme : un drame crépusculaire au délicieux goût d’immoralité.