Traité du rossignol
Jean Fléchet. 1971. Fr. 108 min. N&b et coul. DCP.
Les collections à la une
Nous commençons cette exploration des collections par un étrange mélange des genres : fiction, animation et film animalier se fondent dans ce premier long métrage de Jean Fléchet, que le CNC a restauré en 2018 à la demande de la Cinémathèque.
Un musicien contemporain se lance dans la composition d’une sonate de la Nuit de mai dans laquelle il compte incorporer un traitement électronique du chant du rossignol. Il charge alors son assistant, Vigo, de se rendre en Provence pour l’enregistrer. Dans une vaste demeure du Vaucluse, Vigo rencontre deux jeunes femmes adeptes d’une autre catégorie de rossignol, celui du cambrioleur, et les côtoie avec d’autres personnages singuliers, le temps d’une nuit. Le chant et la migration du rossignol, la chouette, l’eider et le pélican ponctuent cette veillée fantomatique. Comme le dit Gérard Langlois dans Les Lettres françaises, c’est un « curieux film, poème d’amour fou et d’humour noir, envahi de personnages intemporels sur un arrière-fond sonore composé de cris et de chants d’oiseaux ».
Jean Fléchet a confié ce premier long métrage ainsi que toutes ses archives – films, scénarios, photographies, dessins, etc. – à la Cinémathèque de Toulouse entre 2014 et 2016.