Les filles, personne s’en méfie

Charlotte Silvera. 2003. Fr. 95 min. Coul. 35 mm.

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Judith a 8 ans. Elle a tourné dans un film et trouve le cinéma bien plus attrayant que la vie. Elle part alors à Paris, sur les traces de son film et de l’équipe de tournage. En chemin, elle rencontre Nora 11 ans, aussi timide que Judith est audacieuse. Elles traversent Paris – à la poursuite d’un rêve – à pied, en trottinette, en péniche…
Cette escapade à hauteur d’enfant rend hommage au cinéma comme art de l’école buissonnière et de l’imaginaire, avec ses clins d’œil à Zazie dans le métro, à L’Atalante ou à Cinema Paradiso.

Les filles, personne s’en méfie est le quatrième film de Charlotte Silvera parmi les cinq longs métrages de fiction qu’elle a réalisés. Petites filles, adolescentes, jeunes femmes, femmes… le cinéma de Charlotte Silvera se caractérise par la délicatesse et l’acuité de ses portraits féminins. On y croise des héroïnes fortes, brillantes, déterminées, souvent aux prises avec des difficultés sociales complexes. Les filles, personne s’en méfie, plutôt léger, fait figure de flânerie, de pas de côté dans sa filmographie.
La réalisatrice a rencontré la Cinémathèque de Toulouse en 1985, dès son premier film, Louise l’insoumise. En 2011, elle a déposé ses longs métrages de fiction, sur pellicule 35 mm en bon état. Sa motivation : que ses films vivent, qu’ils soient vus, ressentis, discutés en salle.