Soirée de clôture – La demi-nuit des masques
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Un organisme extraterrestre qui sème la zizanie dans une petite ville américaine et un très, très, très méchant virus transporté par un hôte largement plus pervers que lui. La soirée de la quarantaine ou l’art de s’isoler volontairement avec deux longs métrages, un court, des bandes-annonces et des pastilles poivrées de l’INA (Institut national de l’audiovisuel), juste histoire de mieux comprendre le monde qui nous entoure.
Tarif unique pour la soirée de clôture : 10 €
Prix du Jury Extrême
Remise du prix et diffusion du court métrage primé
Liberta, agent spatial anti-mythe
Jean-Noël Delamarre. 1970. Fr. 17 min. Coul. DCP.
Une restauration de la Cinémathèque de Toulouse à partir d’éléments négatifs incomplets et d’une copie positive conservée à la Cinémathèque. Cette restauration, supervisée et validée par le réalisateur Jean-Noël Delamarre, a été effectuée à l’occasion de la publication du dernier volume des rééditions Midi-Minuit Fantastique.
À partir de milliers de photos d’affiches en toile peinte (S-F, péplum, aventures, épouvante, sexy…) qui ornaient autrefois les frontons des salles de quartier, Jean-Noël Delamarre et Philippe Gras ont écrit et réalisé un remarquable voyage quasi situationniste à travers les mythes du cinéma populaire. Liberta, superbe agent spatiale, est envoyée sur Terre par les dieux pour y remettre bon ordre. Hélas…
Le Blob (The Blob)
Chuck Russell. 1988. USA. 90 min. Coul. 35 mm. VF.
Arborville, une petite ville tranquille de Californie. Dans la forêt proche, une météorite s’écrase et une masse visqueuse s’extrait du cratère. Il est là ! Le Blob a débarqué et vous ne pourrez pas lui échapper. Il se glisse partout, à travers le moindre interstice, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Pendant que l’organisme baveux sème la terreur, une mystérieuse organisation gouvernementale place la ville en quarantaine. Un remake, celui de la version de 1958, et une authentique pépite du cinéma populaire américain beaucoup plus politique qu’il n’y paraît.
Ebola Syndrome (Yi boh laai beng duk)
Herman Yau. 1996. Hong Kong. 98 min. Coul. DCP. VOSTF.
Quand un psychopathe obsédé sexuel rencontre le virus Ebola… De Hong Kong à l’Afrique du Sud et vice versa, le parcours meurtrier de Kai, un employé de restaurant. Le film de tous les excès ! Une fausse suite à The Untold Story (1993), déjà bien gratiné, et déjà réalisé par Herman Yau et interprété par Anthony Wong. Sur ce coup-là, le tandem passe la cinquième : infanticide, meurtres sordides, urophilie, autopsies, cannibalisme… Un impressionnant catalogue de joyeusetés dynamité par un sens du grotesque qui propulse Ebola Syndrome vers la comédie noire et trash. Un film fou issu d’une époque révolue qui ne laissera personne indifférent. Vous êtes prévenus !
bandes-annonces et pastilles poivrées de l’INA