La Sultane de l’amour
Charles Burguet, René Le Somptier. 1919. Fr. 93 min. Teinté. DCP. Muet. Intertitres français. Avec l’aimable autorisation de Jacques Burguet, Claude Toussaint, Claude Nalpas et Marc Sandberg. La restauration a été effectuée par le CNC d’après des copies d’origine 35 mm appartenant à la Cinémathèque française et à la Cinémathèque de Toulouse.
Un film tiré d’un conte inédit des Mille et Une Nuits sur les amours contrariés d’une princesse et d’un prince. Elle, est convoitée par le sinistre sultan Malik, assisté du redoutable Kadjar, et lui fera tout pour la sauver. D’abord exploité dans une version noir et blanc en 1919, La Sultane de l’amour deviendra le premier film français en couleur après quatre ans de travail acharné. Cent milles images coloriées à la main, des décors grandioses et des flots d’orientalisme pour un enchantement injustement tombé dans l’oubli jusqu’à sa récente restauration.
Michel Lehmann piano
Michel Lehmann, enseignant-chercheur à l’Université Toulouse – Jean Jaurès, est directeur de l’Institut IRPALL, structure fédérative partenaire de la Cinémathèque de Toulouse. Avec Christine Calvet, il est responsable d’un programme de recherche « Cinémusique » consacré à l’accompagnement musical des films muets. En tant que pianiste, il a remis au goût du jour les pratiques de musiciens de l’époque, les Motion Picture Moods, qui associaient des œuvres du répertoire de la musique classique aux films selon des correspondances narratives et dramatiques particulières.
Le style musical
Pour accompagner La Sultane de l’amour, Michel Lehmann a sélectionné une série de morceaux orientalistes dans la musique classique orientaliste du tournant du XXe siècle, où règne une délicieuse confusion de styles, d’imaginaires et de rêveries.
Cinémathèque
Tarif B
En partenariat avec le Festival d’Anères