La Bohème – synchro
King Vidor . 1926. USA. 95 min. N&b. 35 mm. Muet. Intertitres anglais. Sous-titrage informatique en français. Copie 35 mm avec l’aimable autorisation de la Packard Humanities Institute Collection à l’UCLA Film & Television Archive.
Un flamboyant mélodrame de l’immense King Vidor inspiré par l’opéra de Giacomo Puccini. C’est l’histoire de Mimi et Rodolphe : Lillian Gish, l’égérie de Griffith, et John Gilbert, l’autre grande figure du séducteur du cinéma muet que le parlant allait laisser sur le carreau. Nous sommes au Quartier latin. Mimi vit dans la misère tandis que Rodolphe, écrivain, travaille sur une nouvelle pièce. Rodolphe la recueille et Mimi l’aide à écrire. Mais bientôt, le temps de la séparation. Bientôt, le temps du triomphe. Bientôt, le temps de la mort. Une mort d’anthologie, pour laquelle Lillian Gish s’était préparée trois jours durant, ne buvant ni ne s’alimentant, dormant avec du coton contre les gencives jusqu’à ne plus saliver, au point de ne plus pouvoir parler, jusqu’à vivre l’état d’épuisement de Mimi.
Karol Beffa piano
Ancien élève de l’ENS et du CNSMDP, où il obtient huit Premiers prix, Karol Beffa est agrégé, docteur en musicologie, habilité à diriger des recherches. Depuis 2004, il est maître de conférences à l’École Normale Supérieure. Pianiste, compositeur, il a été, pour l’année 2012-2013, titulaire de la Chaire de création artistique au Collège de France. Victoire de la musique classique (2013 et 2018), il a reçu en 2016 le Grand Prix lycéen des compositeurs et en 2017 le Grand Prix de la musique symphonique de la SACEM. Il est l’auteur d’une dizaine de livres. Il vient de faire paraître le CD monographique Media Vita (Klarthe) et, en collaboration avec Guillaume Métayer, les livres Le Mystérieux Boléro et Le Bal au Clair de Lune.
Le style musical
« Pour un improvisateur, accompagner ce chef-d’œuvre qu’est La Bohème permet d’impliquer le spectateur dans l’immédiateté de l’action, de le rappeler à des événements passés en jouant sur les réminiscences de certains thèmes, d’anticiper une catastrophe inattendue ou un dénouement inespéré. La liberté de l’improvisateur est également totale quant au traitement de la narration musicale qui peut être divisée en chapitres (telle l’écriture “à numéros” de l’opéra) ou suivre un développement continu. » Karol Beffa
Cinémathèque
Tarif B
En partenariat avec le Théâtre du Capitole à l’occasion des représentations de l’opéra La Bohème de Giacomo Puccini du 26 novembre au 6 décembre 2022
Jeudi 17 novembre à 18h dans le Grand Foyer du Théâtre du Capitole,
conférence « Scènes et tableaux pittoresque dans La Bohème » par Michel Lehmann