Les Yeux sans visage – Le Métro
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Les Yeux sans visage
Georges Franju
1959. Fr. / It. 88 min. N&b. DCP.
Retranché dans le laboratoire de son château, quand il ne pratique pas des expériences sur des chiens encagés, un professeur enlève des jeunes filles et leur dérobe le visage pour en redonner un à sa fille… Le visage masqué d’Édith Scob et la poésie au bistouri de Georges Franju. Le silence de miroirs passés au noir d’un divin fantastique à la française. Les chiens qui aboient à déchirer la nuit. Franju ressuscite la beauté inquiétante du cinéma muet et lui donne le son. Un bruit qui, longtemps, fut bien pire que des images, disait Serge Daney. Un chef-d’œuvre en CinémaScob.
précédé de
Le Métro
Georges Franju, Henri Langlois
1934. Fr. 8 min. N&b. DCP.
Paris, son métro, ses lignes, ses escaliers et ses usagers. Pour Georges Franju : « C’était une bricole. Un film d’amateur, le plus amateur qui soit ». Tourné à l’improviste avec Henri Langlois, un essai impressionniste sur le métro parisien.