Judex
Georges Franju. 1963. Fr. / It. 97 min. N&b. 35 mm.
Ressusciter la magie du cinéma du temps où il savait se taire. Quelque part la réalisation d’un rêve pour Georges Franju. Lui qui a toujours souhaiter réaliser son Fantômas va se consoler avec sa propre version de Judex, créé en 1916 par Louis Feuillade et Arthur Bernède. Le justicier Judex et son ennemi le banquier Favraux, la mythique scène du bal masqué, le strip-tease de la nonne, les toits de Paris, et bien sûr les trappes et autres murs escamotables. Au diable la vraisemblance, car ici ne comptent que la poésie, les péripéties feuilletonnesques et l’insolite beauté d’un film hors du temps.
précédé d’un document audiovisuel de l’INA
Georges Franju à propos des Yeux sans visage et du fantastique
Michel Hermant
1982. Fr. 5 min. FR3.
Un extrait de l’émission « Ciné parade » daté du 20 mai 1982. Dans un décor bariolé de laboratoire, Claude Villers interroge Georges Franju. Le cinéaste explique la différence entre le fantastique (terme qu’il réfute, car trop large) et l’insolite. Il parle de son film Les Yeux sans visage et du film le plus épouvantable qu’il ait vu, réalisé par un médecin, Trépanation pour une crise d’épilepsie.
