Du désarroi au rêve, les œuvres brèves de Tatiana Huezo
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En quatre courts métrages documentaires, tout ce qui fait le cinéma de Tatiana Huezo, écartelé entre humanisme, expérimentations, sens de l’écoute et impeccable travail de l’image et du son.
Familia
Tatiana Huezo
2004. Mexique. 37 min. Coul. DCP. VOSTF.
Un paysan se marie avec la fille de ses voisins. Mais quand cette dernière tombe malade, l’homme choisit d’accueillir sous son toit la sœur de sa femme. Puis ne pouvant avoir d’enfants, ils en adoptent un, formant ainsi une famille peu conventionnelle. Pour le partage et contre l’exclusion, un documentaire pas comme les autres de Tatiana Huezo.
Ausencias
Tatiana Huezo
2015. Mexique. 26 min. Coul. DCP. VOSTF.
Des images de films amateurs et une famille heureuse. Puis, le fils et le mari disparaissent sans laisser de traces. La mère raconte. Tatiana Huezo en dresse le portrait. Sur les murs apparaissent des fissures… Les absences du père et du fils, mais aussi l’obstination et les espoirs d’une mère.
Ver, oir y callar
Tatiana Huezo
2015. Mexique. 10 min. Coul. DCP. VOSTF.
Littéralement : Voir, entendre et se taire… Un titre de documentaire qui dit tout ou presque. Les affrontements entre bandes, le deuil des morts et un sentiment de peur dans la voix de cette jeune Salvadorienne.
Sueño
Tatiana Huezo
2005. Mexique. 2 min. Coul. DCP.
Un petit essai sans dialogue réalisé dans le cadre de l’école de cinéma de la Pompeu Fabra à Barcelone. Un corps de femme sur un lit. La caméra suit sa silhouette et glisse doucement hors de la pièce pour finir au bord de l’eau… comme dans un rêve.