Survivre – Centre culturel Bellegarde
Performance réalisée par Marcos Riesco à partir du film Survivre (Édouard Chimot, 1924).. Durée de la performance : 80 min.
Un set de video live (expérience visuelle et musicale) à partir de la dernière bobine restante d’une copie de film disparu. Un film muet au titre évocateur : Survivre. Un film de deuil et de renaissance amoureuse. Une bobine sauvegardée par la Cinémathèque de Toulouse alors qu’elle était en train de se décomposer. N’en reste qu’une trace altérée, comme les revenants peuvent faire écho. Un possible film de fantômes… Un film assurément fantôme interprété en live par le vidéaste Marcos Riesco à partir de la matière instable qui (dé)compose la pellicule. Mémoire de la matière. Matière de la mémoire. Un film vieillit et meurt, disait René Clair. Et puis il ressuscite. Sous une autre forme.
Le style musicale
Un Canon sur le Zinc
Kamarad Yack (Matthieu Quelais)
& Kamarad Tee (Thierry Ferault)
Ordinateur portable + Contrôleur DJ
. Un Canon sur le Zinc est une idée radiophonique mêlant rencontres microphoniques, créations sonores et musiques pointues. Les deux a(ni)mateurs de l’émission sont également des mélomanes confirmés qui aiment parcourir les chemins de traverse afin de proposer des nouveautés musicales alternatives et des bruissements contrastés.
Pour se frotter aux images du film Survivre mixées par Marcos Riesco, rien de tel qu’une sélection de musiques hirsutes, mais néanmoins sautillantes, servies par les deux velus d’Un Canon sur le Zinc : Kamarad Yack & Tee. Un set de DJ selector pour images animées, en somme.
Site de Un Canon sur le Zinc
En partenariat avec le centre culturel Bellegarde
Centre culturel Bellegarde – 5 €
À l’occasion de la performance Survivre, ouverture exceptionnelle jusqu’à 21h de l’exposition photo Tu te souviens de la couleur de ma chambre ? de Marion Ellena présentée en partenariat avec la Résidence 1+2
Marion Ellena travaille sur la notion de mémoire. Oscillant entre passé intime et présent, ses photographies, modifiées, altérées ; explorent le paradoxe entre l’oubli et la matérialité de la photographie.