Émancipée (The Real Adventure) – Cinémathèque
King Vidor. 1922. USA. 64 min. N&b / teinté. 35 mm. Muet. Intertitres anglais et français. Provenance copie : La Cinémathèque de Toulouse.
Rose Stanton s’ennuie, se morfond. Son rôle de femme au foyer ne lui convient pas et son mari d’avocat ne l’a jamais vraiment attiré. Rose tente bien de partager les intérêts de monsieur mais rien n’y fait. Alors Rose quitte le foyer pour les lumières vives de Broadway… Un film résolument progressiste pour l’époque, dans lequel le réalisateur King Vidor prônait ouvertement la libération de la femme au foyer. Une vraie échappée féministe du début des années 1920 littéralement portée par Florence Vidor, absolument parfaite en épouse fatiguée qui se mue en femme fière et décidée.
Le style musical
Jean-Baptiste Doulcet piano
Né à Paris en 1992, Jean-Baptiste Doulcet est pianiste, improvisateur, compositeur.
Après avoir étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris auprès de Claire Désert, Thierry Escaich et Jean-François Zygel, il a travaillé auprès de grands noms de la pédagogie du piano : Julia Mustonen-Dahlkvist, Dmitri Bashkirov, Hortense Cartier-Bresson, Epifanio Comis, Alexey Lebedev…
En tant que compositeur, il a écrit non moins d’une vingtaine d’œuvres pour instruments solistes, musique de chambre ou musique d’ensemble. Le Gewandhaus lui commande un second Quatuor à cordes, créé en 2018 à Leipzig ; la création de son Trio avec piano a lieu au Petit Palais de Paris, et des personnalités telles que Raphaël Pidoux ou Alina Ibragimova interprètent ses œuvres. Sa Trilogie de la passion pour ensemble de douze violoncelles d’après des poèmes de Goethe est éditée chez Alfonce Productions.
On l’a entendu ces dernières années en France dans des salles telles que Pleyel, Gaveau, Cortot, mais aussi dans de grands festivals de piano : La Roque d’Anthéron, La Folle Journée, les Lisztomanias, Piano en Valois, Nohant… À l’international, Jean-Baptiste Doulcet joue régulièrement au Danemark, aux États-Unis, en Allemagne, en Italie, en Chine.
Sa passion pour le septième art l’a amené à travailler pour le cinéma muet dès ses seize ans, accompagnant au piano des dizaines de chefs-d’œuvre : au Forum des Images, au cinéma Le Balzac, au Black Movie Festival de Genève, au Ciné-Club de l’ENS…
Jean-Baptiste Doulcet a aussi très tôt travaillé dans la critique de cinéma professionnelle, jusqu’à aujourd’hui encore.
Cinémathèque – Tarif B