Komsomol à la tête de l’électrification – Symphonie industrielle
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Komsomol à la tête de l’électrification (Komsomol Shef Elektrifikatsii)
Esther Choub
1932. URSS. 59 min. N&b. 35 mm.
Pionnière du cinéma documentaire et colla—boratrice de Sergueï M. Eisenstein sur La Grève, Esther Choub réalise avec Komsomol à la tête de l’électrification l’un des tout premiers documentaires sonores du cinéma soviétique. Tourné en son direct, le film documente la construction d’une centrale hydroélectrique en Transcaucasie. Mais au-delà du simple film industriel, au-delà du film de propagande, il s’agit bien là d’un fascinant exercice de montage sonore et visuel enchaînant prises de paroles, bruits d’usine et visions champêtres. Quelque part, un montage à la chaîne à la mécanique aussi sensitive que poétique.
précédé de
Symphonie industrielle (Philips-Radio)
Joris Ivens
1931. Pays-Bas. 36 min. N&b. DCP.
Le premier film sonore des Pays-Bas. Au tout début des années 1930, la firme Philips ouvre ses portes au documentariste Joris Ivens afin qu’il réalise un film de commande à la gloire du constructeur. Enceintes, postes de radio et lampes. Tout un continent à explorer. Dans les usines, sur les chaînes d’assemblage, il faut garder la cadence, tenir le rythme. Un ballet sans fin où l’éloge du progrès se mêle à la terrible monotonie du travail à la chaîne.
