Le Chant du styrène – Humain, trop humain
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Humain, trop humain
Louis Malle, René Vautier
1974. Fr. 75 min. Coul. 35 mm.
Un documentaire réalisé en 1972 dans les usines Citroën de Rennes, soit dans la queue de la comète Mai 68. Un film difficile à réaliser parce que la direction du groupe automobile était extrêmement méfiante et parce qu’il n’a nécessité qu’une petite semaine de tournage. Un film sujet à controverse puisque la parole revendicatrice y brille par son absence. Ici, point de commentaire mais des images qui parlent d’elles-mêmes. Le train-train quotidien de femmes et d’hommes, des gestes répétitifs pendant huit heures d’affilée et le bruit monotone des machines. Magistral de sobriété.
précédé de
Le Chant du styrène
Alain Resnais
1958. Fr. 14 min. Coul. DCP.
Une visite guidée des usines du groupe pétrochimique Péchiney avec un ironique commentaire tout en alexandrins de Raymond Queneau. Un film institutionnel original et inventif, pourrait-on dire. Mais surtout un film de commande subtilement détourné par Alain Resnais. Du bol en plastique au pétrole qui lui a donné naissance, une ode au plastique, « ce noble matériau entièrement créé par l’homme ».
