Les Jeunes Loups – Printemps tardifs
Marcel Carné. 1968. Fr. 104 min. Coul. DCP.
Quand des cinéastes d’un certain âge font des films à la page pour parler de / à la jeunesse… Ici, deux cinéastes qui ont renié leur film. Amoralité et immortalité. Mais surtout nanar des familles.
Pré-1968 : il n’y a déjà plus de jeunesse. Elle emmerde les vieux. Elle se laisse pousser les cheveux et raccourcit ses jupes, elle veut du sexe tout en rachachant des slogans de T-shirts aux soirées de l’ambassadeur. Bref, c’est le conflit des générations. Et c’est Marcel Carné qui ouvre le bal, soixante piges au compteur. Papy hippy se la joue pop. Carné est avec les jeunes. Ça fait plop. Carné n’est plus un jeune. Un beau gros flop : censuré pour amoralisme, mais surtout par la jeunesse de Mai occupée sur d’autres barricades. Hippy pip pourave ! Vivement Lelouch chez les teufeurs.